Canyoning Verdon

Canyoning dans les gorges du Verdon
Canyoning dans le Verdon
Escalade dans les gorges du Verdon
Canyoning à Castellane

Bienvenue sur le site de O’limpide. Basée à Castellane, dans les Alpes de Haute Provence, notre équipe se fera un plaisir de vous faire découvrir les Gorges du Verdon et sa région.

Vous trouverez sur ce site les différentes activités et parcours proposés, pour vous faire partager notre amour du sport et de la nature.

Pour tout renseignement, n’hésitez pas à nous contacter !!

Nous contacter

Canyoning Verdon et canyoning à Castellane

Basée à Castellane, dans les Alpes de haute Provence, notre équipe de moniteurs diplômés d'état vous propose de découvrir les plus beaux itinéraires de canyoning des gorges du Verdon, et de la région de Castellane.

Du débutant recherchant un parcours de canyoning d'initiation, au pratiquant régulier voulant perfectionner sa technique et ses connaissances dans des canyons sportifs, nous vous proposons un large choix d'itinéraires adaptés à vos envies et expériences.

Convivialité et sécurité étant nos maîtres mots, nous vous garantissons des moments privilégiés et inoubliables.

Si vous voulez partager avec nous de nouvelles sensations, n’hésitez pas plus longtemps pour réserver vos activités, et si vous souhaitez avoir de plus amples renseignements, vous pouvez nous contacter  par mail ou par téléphone.

Vous trouverez pour chacun des parcours de canyoning que nous proposons, une fiche descriptive détaillée indiquant la difficulté, la durée, les points de RDV, ainsi que le matériel fourni pour l'activité et celui à prévoir.

Profitez de nos canyonings demi-journée sur le parcours d'initiation dans la clue du haut-Jabron (canyoning à Castellane) ainsi que celui plus sportif de Saint-Auban (canyoning dans le Verdon).

Les canyonings à la journée se pratiquent dans la clue du Riolan (canyoning à Nice), sur le parcours de la clue d'Aiglun (canyoning dans les Alpes Maritimes) ou encore sur le torrent de la Lance, magnifique canyoning sportif dans le haut Verdon.

Les gorges du Verdon et la région de Castellane étant un petit paradis pour les amateurs de sports de plein air, nous vous proposons aussi des activités sportives telles que l'Escalade dans le Verdon, la Via Ferrata autour de Castellane, ainsi que de la Randonnée sur les plus beaux sentiers sauvages du Parc Régional du Verdon.

Nous vous souhaitons une bonne visite sur notre site internet, et nous espérons vous rencontrer à Castellane ou dans les Gorges du Verdon très bientôt !

Vous y trouverez de nombreuses informations sur le fabuleux terrain de jeux que sont les Gorges du Verdon, et  sur nos activités : le canyoning, l'escalade et la via ferrata.

 

Canyoning d'initiation

Canyoning à Castellane dans le Haut Jabron

Initiez-vous aux joies du canyoning sur le canyon d’initiation de la clue du Haut-Jabron dans la région de Castellane.

Canyoning à Castellane

 

Canyoning sportif

Canyoning dans le Verdon dans la Clue de Saint Auban

Découvrez le canyon sportif de la clue de Saint Auban dans la région des Gorges du Verdon.

Canyoning dans le Verdon

Canyoning journée

Canyoning à la journée dans la clue du Riolan

Partez à l'aventure le temps d'une journée sur le parcours du  Riolan dans la région de Nice.
 

Canyoning à Nice

Via ferrata + Canyoning

Via ferrata et escalade dans le Verdon

Journée complète d’activité : via ferrata/via cordatta dans le Grand Canyon + canyoning du Haut Jabron.

Via ferrata et canyoning

Informations et histoire de Castellane

Pour avoir plus d'informations sur  la région de Castellane et son histoire vous pouvez consulter les informations ci-dessous:

Castellane

Castellane est une agglomération française, sous-préfecture du département des Alpes-de-Haute-Provence, se situant dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Voici un bon plan afin de voyager sans souci dans la région PACA ; réservez dès maintenant votre chambre d´hôtel à Nice et visitez Castellane et sa belle région

Avec environ 1 700 habitants, Castellane a la caractéristique d'être la sous-préfecture la moins peuplée de notre territoire.

Les habitants de Castellane sont appelés les Castellanais. Le village de Castellane a obtenu la distinction « village et cité de caractère ».

Village de CastellaneCaractéristiques géographiques:

La municipalité de Castellane est une cité très vieille implantée en amont des Gorges du Verdon. Le village est situé à 724 mètres d'altitude.

Deux retenues d'eau se trouvent sur la commune de Castellane :

  • La retenue d'eau du lac de Castillon ;
  • La retenue d'eau du lac Chaudanne.

Deux canyons se situent sur le territoire de Castellane:

  • le canyon de Taulanne, creusé par l’Asse de Blieux, en contrebas de la route Napoléon ;
  • le grand canyon, creusé par le Verdon.

Le GR 4 (sentier de grande randonnée) traverse la commune et permet de rejoindre le village de Chasteuil.

L'histoire de Castellane:

De la préhistoire à l'antiquité:

La ville de Castellane est peuplée depuis très longtemps. Sa région est d'abord fréquentée par des peuples nomades durant la période Néolithique.

Suite à la conquête des Romains, des habitations s'établissent dans la vallée du Verdon, et la ville est appelée "la cité des marchands de sel". Elle sera ensuite rattachée à la province romaine des Alpes-Maritimes.

Les habitants de la ville élurent domicile tout d'abord sur les rives du Verdon pour pouvoir y exploiter les sources salées que l'on peut encore voir aujourd'hui.

Un évêché y est créé au Ve siècle : il sera ensuite transféré à Senez en 1061, et y restera jusqu’à sa suppression pendant la révolution française.

Période du Moyen Âge:

Pour pouvoir se protéger des différentes invasions, les habitants de Castellane se déplacent au sommet du Roc, dominant la vallée du Verdon, puis redescendent ensuite à flanc de montagne sur les terrasses bordant la falaise.

Au IXe siècle, Castellane n’était peuplé que de 84 habitants. Pour des facilités pratiques, les habitants finirent par redescendre s'installer au pied du Roc, dans le fond de la vallée.

La Peste noire atteint Castellane en 1348, et sera suivie d’une crue dévastatrice de la rivière du Verdon.

Le pont traversant le Verdon à Castellane existait déjà au Moyen Âge, il sera reconstruit au XVe siècle. Le pont de Castellane  se trouve sur l’itinéraire entre le pont de la Durance à Sisteron et la Méditerranée.

Le péage pour traverser le pont sur le Verdon assure une prospérité relative au bourg. Durant le XVe siècle, un groupe d'habitations s’installe sur le site de Taloire. La Provence est rattachée au royaume de France en 1483, et Louis XI fait raser le château.

Du XVIIe au XVIIIe siècle:

 De nouveau, la peste frappera la ville pendant l'année 1630.

L’évêque Jean Soanen essaye de rendre les célébrations du Saint-Sacrement plus mesurées, mais la jeunesse du bourg ayant pour coutume de festoyer avec tambours, musique et coups de feu refuse, résiste, et fait encore plus de bruit, empêchant la procession du Saint-Sacrement de sortir de l’église.

Pendant l'année 1760, une taxe prélevée par le roi sur la vente de drap, entraine une baisse de la production textile du village.

Jusqu’à la Révolution, deux rivières salées étaient utilisées pour produire du sel, à l'aide de marais salants. Avant la Révolution française, il existait plusieurs hameaux sur le territoire actuel de la ville de Castellane.

Pendant la Révolution française:

La prise de la Bastille est accueillie favorablement, cet événement annonçant des changements profonds dans l’organisation du pays.

Après l’arrivée de la nouvelle, un phénomène de peur s’empare de la France. Des rumeurs de troupes de milliers d’hommes armés, payés par les aristocrates et dévastant tout sur leur passage, se propagent très vite et provoquent un mouvement de panique. Cette Grande Peur, arrivant de la ville de Digne-les-Bains, atteint Castellane et ses environs le 31 juillet 1789 pour ensuite se propager en direction de la vallée du Var.

Une sous-préfecture est créée en 1800 car la ville de Castellane n'est alors qu'un district.

Durant le XIXe siècle:

L’industrie du drap, bien implantée depuis le siècle précédent, prospère jusqu'au milieu du XIXe siècle.

Mais ensuite, les métiers à domicile sont remplacés par la fabrique Barneaud. Elle emploie 9 ouvriers en 1872, puis disparaît en 1878.

Au XXe siècle:

En 1926, la sous-préfecture est supprimée, dans le cadre du plan d’économies de Poincaré, puis est rétablie lors du Régime de Vichy en 1942.

La ville de Castellane est libérée par une division d'infanterie britannique le 18 août 1944.

Un tremblement de terre a lieu en 1951 sur le hameau de Taloire.

Après la Seconde Guerre mondiale, plusieurs communes sont rattachées à Castellane:

  • Castillon, lors de la construction du barrage de Castillon en 1948
  • Villars-Brandis en 1964
  • Chasteuil, Eoulx, Robion, Taloire, et Taulanne qui formeront autant de hameaux en 1973.

Histoire du tourisme dans les gorges du Verdon

De l’exploration des gorges du Verdon aux premières formes de développement (1905-fin 1960)

Canyoning dans les Gorges du VerdonL’histoire touristico-sportive des gorges du Verdon commence avec la première descente des gorges par Edouard-Alfred Martel en août 1905.

Explorateur infatigable, il réalise annuellement des campagnes de prospection méthodique de la « France ignorée » (Martel, 1928), celle du sous-sol, des grottes et des canyons. Même si la descente des gorges du Verdon a pour but de réaliser un relevé topographique précis du fond du canyon afin de préparer de futurs aménagements hydroélectriques du cours d’eau, Martel communique sur les caractères mystérieux et fabuleux du paysage et de la morphologie des gorges. « C’est vingt fois qu’il faudrait parcourir ce canyon pour oser dire qu’on l’a vu… » (Martel, 1928).

Il relate annuellement ses découvertes dans "Objets géographiques et formes de développement autour des gorges du Verdon", l’annuaire de Club Alpin Français. Ses écrits ont pour effet d’éveiller la curiosité des naturalistes et contemplatifs.

Les sociétés savantes et mouvements excursionnistes, principalement toulonnais et marseillais, inscrivent rapidement les gorges comme une des destinations privilégiées de leurs sorties dominicales.

Le site apparaît comme tel dans les guides touristiques. Les “gorges du Verdon” deviennent ainsi un lieu fondateur et repère du tourisme élitiste qui prend pied dans l’intérieur de la Provence ; il le restera jusqu’aux années soixante.

Mais c’est sans aucun doute le Touring Club de France (TCF) qui joue le rôle prépondérant dans le développement touristique et l’aménagement des gorges du Verdon. Cet organisme associatif créé en 1890 possède en 1906 plus de cent mille adhérents. Il décide en 1925 de tracer un sentier au fond des gorges afin d’en faciliter la découverte.

En 1927, il construit un hôtel-refuge pour accueillir ses membres. En hommage à celui qui conféra sa notoriété au site, il baptise ces deux aménagements “sentier Martel” et “refuge Martel”. Il participe ensuite aux aménagements routiers afin de faciliter l’accès depuis la Côte d’Azur et s’investit dans les années 1930 dans l’aménagement des routes de crêtes.

Le TCF prône à l’époque « la résurrection de la route, que le chemin de fer avait tuée » afin d’offrir un accès privilégié à l’arrière-pays et d’en permettre la découverte à vélo.

La nature est progressivement domestiquée pour promouvoir par des parcours initiatiques ses vertus éducatives et pédagogiques. Le rôle pédagogique et heuristique de l’espace naturel est mis en avant, sur le modèle du “Tour” réalisé par les jeunes aristocrates deux siècles précédemment.

Le Touring Club de France rassemble d’ailleurs nombre d’Anglais en villégiature sur la Riviera, pour certains très influents dans les mouvements excursionnistes. Du point de vue de ses promoteurs, la mise en valeur du lieu relève de l’intérêt collectif et de l’utilité publique.

Sentiers, routes et belvédères permettent progressivement de découvrir le site et ses qualités paysagères. Les villages alentours restent totalement en marge des flux excursionnistes et touristiques.

De 1966 au milieu des années 1980 : prédominance d’une forme libertaire

Falaise du VerdonA partir des années 1960, un groupe de Marseillais entreprend de gravir quelques parois secondaires et décentrées par rapports aux gorges du Verdon elles mêmes. Les noms de voies ouvertes durant cette période (les noctambules, le mouton saoul, les écureuils alcooliques, le spigolo du boeuf beurré, les fadas, etc.) sont évocateurs du caractère festif et non-conventionnel de ce groupe de pionniers.

Tout comme le nom qu’il se donne à lui-même au moment de sa naissance en 1964 : Gamma, Groupe des Alpinistes Méchants, Malhonnêtes et Antipathiques. Timidement d’abord, sous l’impulsion du Gamma, quelques cordées se risquent dans les Parois de Mayreste, les plus abordables des gorges du Verdon.

L’été 1968 et un “fait divers” interne au monde des alpinistes marquent un tournant dans la fréquentation des gorges. Chassé de la vallée de Chamonix par des conditions météorologiques exécrables, un groupe de grimpeurs alpinistes parisiens mené par Patrick Cordier réussit l’ascension de la Paroi du Duc à l’entrée des gorges.

Cette première suscite l’ouverture de près de mille itinéraires d’escalade. En réponse à cette intrusion extérieure, de nombreux Provençaux issus des groupes ayant participé à la première phase de conquête pédestre investissent aussitôt le site.

Le développement rapide de l’escalade dynamise la fréquentation des gorges. La qualité du rocher et des parois installe les versants des gorges dans le panthéon des sites d’escalade

La nature s’est surpassée pour créer ici une escalade unique au monde. Les sens sont en extase, le corps se délecte de ce rocher gris-jaune, compact, raide, sculpté à merveille. Les yeux se rassasient de ce paysage, de ces formes. La tête se remplit de ce vide omniprésent.

De nombreux articles paraissent dans la presse spécialisée confortant la renommée du site et le nouveau statut qui est le sien. Les premiers topos-guides paraissent et incitent les grimpeurs extérieurs à la région à fréquenter les gorges.

L’objet géographique identifié sous l’appellation “gorges du Verdon” s’inscrit dès lors dans un autre rapport à l’espace.

L’emprise spatiale du site augmente progressivement et ses usages dominants touristiques et sportifs évoluent. Les escarpements rocheux, essentiellement objet de contemplation durant la période précédente, concentrent alors l’ensemble des enjeux sportifs du lieu. Les territorialités se structurent dans une relation verticale avec l’espace d’action que deviennent les grandes voies rocheuses des gorges.

De 1984 à 1997 : une gestion multiforme

Les années 1980 sont marquées par la réappropriation locale de la gestion des flux et du développement des espaces ludiques et sportifs. Trois formes de développement se mettent alors à co-exister durant une quinzaine d’années.

La forme “écologique”

Quelques néo-ruraux s’établissent à la Palud sur Verdon et créent des activités plus ou moins directement liées à la pratique de l’escalade (magasin de sport, artisanat, fabrique de prises d’escalade, bureau des guides, hébergement, restaurant, etc.).

Cette insertion locale facilite la socialisation des pratiquants et contribue à désamorcer certains conflits latents exposés précédemment. En outre, ces nouveaux arrivants participent au retournement de la situation démographique.

La population de La Palud double entre 1975 et 1999, pour atteindre 300 habitants au dernier recensement. Ce brassage crée une micro-société hybride, proche d’un melting-pot, au système de valeurs mi-rural / mi-urbain, mi-paysan / mi-sportif.

Le marquage identitaire du local évolue, devenant flou et atypique. Dès lors, la gestion et le développement des activités sportives de nature commencent à trouver des sources endogènes.

Un club d’escalade affilié à la Fédération Française de Montagne et d’Escalade regroupe localement les pratiquants.

De statut d’espace récepteur, “d’ailleurs compensatoire”, le site tend à devenir un espace de vie et de loisirs pour quelques sportifs locaux initiés et passionnés.

De nombreux sites d’entraînement sont équipés ainsi que des voies d’initiation pour les enfants du village. Le club sert alors de médiateur entre les grimpeurs et les autres usagers de l’espace.

La forme du développement local

Tout au long des années 1980, les autochtones prennent progressivement conscience des enjeux et des potentialités de développement liés aux pratiques de nature.

Le tourisme sportif ouvre des perspectives de reconversion et de pluriactivité aux agriculteurs locaux : camping à la ferme ; gîtes ruraux ; commercialisation des produits du terroir, etc.

L’équipe municipale joue un rôle moteur dans cette dynamique et contribue ainsi à redonner au territoire communal une pertinence qui était déniée par de nombreux usagers.

Par ses choix politiques, la commune tente de coordonner le développement des sports de nature et le maintien des activités traditionnelles, gardiennes de l’authenticité culturelle locale et de la qualité du paysage.

Au milieu des années quatre-vingt, de nombreuses actions conduites dans cette perspective bénéficient du soutien d’autres collectivités (Département et Région) et de la Communauté Européenne : aide au financement des équipements sportifs, conventionnement et zonage de certains espaces, aide à la création et au maintien des commerces et services, incitation à une pluriactivité des actifs agricoles, développement de l’agritourisme, médiation dans les conflits d’usage entre sportifs, chasseurs, pêcheurs et agriculteurs, organisation des secours, gestion et mise en valeur du patrimoine local, initiation à l’environnement, etc.

La forme marketing : lieux et objets des formes commerciales de développement

Attirés par la fréquentation soutenue des gorges de Verdon et de ses environs (Lac de Ste-Croix, Moustier-Ste-Marie à l’Ouest ; Castellane et la haute vallée du Verdon à l’Est) ainsi que par l’image porteuse et valorisante des pratiques de nature dans le canyon, de nombreux professionnels s’installent à la Palud sur Verdon à partir de la fin des années quatre-vingt.

Diverses structures de services sportifs à vocation commerciale contribuent à élargir l’offre touristico-sportive locale : bureau des Guides, centre UCPA, microentreprises indépendantes saisonnières, entreprises de loisirs de tous types, centres équestres, etc.

Très rapidement, ces professionnels équipent et aménagent des sites d’activités diversifiées susceptibles de satisfaire leur clientèle : équipement de nombreux canyons, création de circuits VTT, balisage de sentiers pédestres et équestres, sites de vol-libre, aires d’embarquement et de débarquement pour le rafting et l’eau vive, etc.

Cette entrée de l’espace local dans la sphère commerciale et productiviste contribue à élargir la base sociale de son accès, jadis élitiste d’un point de vue social (excursionniste) ou sportif (culture californienne et libertine).

Le rapport à la nature évolue aussi vers une marchandisation et une fonctionnalisation des espaces plus ludiques que sportifs. Les très nombreuses petites entreprises de service touristique sont très proches du modèle de « l’agence de l’outdoor ».

Le professionnel-type sélectionne le lieu pour son attractivité et le façonne afin de l’adapter aux attentes des clients. L’eau vive, les parcours aventure ou via cordata, le canyoning et les “cocktails aventures” sont les principales activités commercialisées. Ces produits émanent d’analyses fines de la demande et tendent à maximiser le profit pour les entreprises.

Les cités touristiques sont ici typiquement marchandes et entrepreneuriales. La conséquence directe de l’avènement de cette forme est l’externalisation des profits et des centres de décision. En effet, nombre de prestataires développent des stratégies d’entreprise sur plusieurs sites.

Depuis 1997 : la résurgence de la forme “républicaine” et la recherche d’une cohérence globale

Le Parc Naturel Régional du Verdon est officiellement créé par un décret du 3 mars 1997, signé par le Ministre de l’Environnement.

La mise en place de cette nouvelle entité et de nouveaux modes de gestion de l’espace concerné devraient sans aucun doute modifier le jeu d’acteurs en imposant durablement une forme de développement qui s’apparente au modèle “républicain” évoqué plus haut.

Les missions prioritaires du Parc sont « d’inventorier le patrimoine local, le protéger, le mettre en valeur et contribuer à son développement économique, développer des actions valorisantes et innovantes tout en assurant l’accueil et la gestion des visiteurs… et se conformer à trois objectifs prioritaires quant à la répartition de la ressource en eau, la gestion harmonieuse des activités agricoles et touristiques, enfin la gestion du site classé des gorges du Verdon ».

Le paradigme de référence est ici explicitement patrimonial et tend vers un développement de type territorial associant localement l’ensemble des acteurs locaux même si les cadres de l’action collective sont avalisés par la Région et l’Etat, les impliquant dès lors l’une et l’autre.

Ceux-ci tendent à préserver des espaces de marges aux qualités paysagères, patrimoniales et culturelles reconnues afin de garantir la qualité récréative et éducative de ces lieux. Ce processus de recomposition territoriale reposant sur la construction commune à plusieurs municipalités d’un projet de développement tend à relativiser l’autonomie des habitants du plateau en matière de décision territoriale, autonomie qu’ils avaient mis plus de quatre-vingt ans à retrouver.

La nouvelle lecture de l’espace dont est porteur le Parc Naturel Régional tend à privilégier l’objet “bassin versant” et les gorges qui en constituent la principale attraction touristique. C’est désormais dans le mixage entre forces endogènes et exogènes, républicaines et locales, à partir de la mise en place d’une démocratie délibérative et participative au sein de scènes locales que seront convoqués les différents référents culturels, propres à chaque forme.

X